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Un Français impliqué dans des viols sur des enfants et des inoculations délibérées du Vih au Sénégal

Dans un dossier judiciaire qualifié de “hors norme” par les autorités françaises, un réseau pédocriminel international a été démantelé, révélant des actes d’une barbarie inouïe : traite d’êtres humains en bande organisée, proxénétisme aggravé sur mineurs, viols collectifs filmés et inoculation volontaire du virus du Vih à des enfants et adolescents vulnérables en Afrique.
Au cœur de cette affaire, des notables de l’Oise, département français de la région de Picardie (nord) en France, dont Pierre Robert, un septuagénaire richissime de Beauvais, soupçonné d’être le commanditaire principal. Les ramifications s’étendent particulièrement au Sénégal, où des dizaines de victimes mineures auraient été ciblées, mais aussi au Maroc et potentiellement à d’autres pays du continent.
Selon le journal Le Parisien, malgré la gravité des faits, l’un des suspects, Adrien Bastard, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 12 août 2025, suscitant l’indignation. Cette enquête, menée par des unités spécialisées de la police judiciaire, met en lumière les zones d’ombre du tourisme sexuel et de l’exploitation pédophile transfrontalière, avec un accent particulier sur les vulnérabilités socio-économiques au Sénégal.

Les arrestations : un coup de filet dans l’Oise qui ébranle Beauvais

L’affaire éclate au grand jour début avril 2025, lorsque quatre hommes sont interpellés dans l’Oise, une région paisible du Nord de la France, loin des projecteurs médiatiques habituels. Les suspects sont placés en garde à vue le 1er avril, puis présentés à la justice parisienne, compétente pour les affaires à dimension nationale et internationale.
Selon des sources proches du dossier, les accusations portent sur “traite des êtres humains avec inoculation du virus du Vih sur des majeurs et des mineurs”, ainsi que sur des viols sur mineurs, le tout en bande organisée. L’enquête, fruit de plusieurs mois de travail par l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (Ocreth) et l’Office dédié à la lutte contre les violences contre les mineurs (Ofmin), révèle un réseau sophistiqué impliquant la production et la diffusion de milliers de fichiers pédopornographiques.
Parmi les mis en cause, Pierre Robert, 72 ans, émerge comme la figure centrale. Ce notable de Beauvais, propriétaire de plusieurs immeubles, d’un restaurant (O’Filatures) et d’un hôtel (Le Chenal), est décrit comme un homme d’affaires influent, avec une image respectable dans le microcosme local. Il est soupçonné d’avoir commandité et organisé des viols sur de jeunes adolescents défavorisés, âgés de 5 à 17 ans, pour son plaisir personnel, celui de son entourage, et pour filmer les sévices afin de les diffuser dans des cercles pédocriminels.
Les investigations ont mis au jour des connexions avec l’Afrique, où Robert se rendait régulièrement, profitant de ses propriétés immobilières pour orchestrer ces actes. Une source judiciaire confirme que jusqu’à 150 enfants pourraient être impliqués, avec des preuves de “milliers de fichiers pédopornographiques” saisis lors des perquisitions.
Adrien Bastard, 43 ans, est le deuxième suspect clé. Figure publique à Beauvais, il était délégué pour le concours Mister France Picardie jusqu’à son éviction en début d’année 2025, avant son arrestation. Proche du milieu forain et de personnalités médiatiques comme l’animateur Cyril Hanouna, Bastard est accusé de traite des êtres humains et de proxénétisme aggravé en bande organisée. Bien que son rôle exact reste à préciser, il est présumé avoir facilité des connexions dans le réseau. Deux autres hommes, l’un de Grandvilliers et un autre non identifié publiquement, complètent le quatuor, avec des implications moindres mais toujours graves.

Focus sur le Sénégal : un terrain de prédation privilégié pour le réseau

Si l’affaire touche plusieurs pays africains, c’est au Sénégal que les actes les plus documentés semblent s’être déroulés, selon les éléments recueillis par les enquêteurs. Pierre Robert, qui possède plusieurs appartements dans le pays, est soupçonné d’y avoir organisé des viols collectifs sur des mineurs vulnérables, souvent issus de milieux défavorisés dans des zones urbaines comme Dakar ou des régions côtières. Les victimes, recrutées via des intermédiaires locaux ou directement par des promesses d’argent, étaient exposées à des sévices sexuels filmés, avec une dimension particulièrement sordide : l’inoculation délibérée du Vih. Ce fantasme morbide, décrit par des sources comme un “acte de domination ultime”, visait à contaminer intentionnellement les enfants, aggravant leur vulnérabilité physique et psychologique.

Une vingtaine de victimes sénégalaises identifiées…

Des témoignages anonymes relayés dans la presse française indiquent que Robert et ses complices se rendaient au Sénégal plusieurs fois par an, sous couvert de voyages d’affaires ou touristiques. Là, ils ciblaient des adolescents âgés de moins de 15 ans, les isolant dans des propriétés privées pour des sessions d’abus prolongées. Les vidéos produites étaient ensuite partagées sur des plateformes cryptées du dark web, alimentant un marché pédocriminel international.
Selon une estimation des enquêteurs, une vingtaine de victimes sénégalaises ont déjà été identifiées, mais le chiffre pourrait grimper, compte tenu des ramifications locales du réseau. Des associations comme Wanted Pedo ont alerté sur des liens avec d’autres affaires de tourisme sexuel au Sénégal, où des Occidentaux exploitent la pauvreté endémique et le manque de ressources policières.
Le Sénégal, avec son économie touristique florissante mais inégalitaire, représente un terrain fertile pour de tels réseaux. Des experts en droits de l’enfant, comme ceux de l’Unicef ou d’Ong locales, soulignent que des milliers d’enfants talibés (élèves coraniques errants) ou issus de familles rurales sont exposés à l’exploitation sexuelle par des étrangers. Dans cette affaire, les autorités sénégalaises ont été contactées pour coopérer, mais les détails sur des arrestations locales restent flous. Des posts sur les réseaux sociaux appellent la Police nationale du Sénégal et la Gendarmerie à intensifier les enquêtes, craignant que des complices locaux soient toujours actifs.  Des sources indiquent que Robert entretenait un “entregent” en Afrique, avec des contacts facilitant ses déplacements et couvrant ses activités.

Les autres facettes : Maroc et ramifications internationales

Bien que le Sénégal soit au centre des allégations, le Maroc n’est pas en reste. Des viols similaires y ont été organisés, avec des victimes recrutées dans des quartiers populaires de villes comme Casablanca ou Marrakech. Les méthodes étaient comparables : promesses financières, isolement et filming des actes. Des connexions avec des réseaux marocains de proxénétisme ont été évoquées, mais moins documentées que celles au Sénégal. L’affaire suggère également des liens plus larges en Afrique, potentiellement avec d’autres pays comme le Mali ou la Côte d’Ivoire, bien que non confirmés.
Au-delà des abus physiques, l’inoculation du Vih ajoute une couche d’horreur : les suspects, conscients de leur séropositivité ou utilisant des substances infectées, visaient à “marquer” leurs victimes de manière permanente. Cela soulève des questions sur l’accès aux soins pour les survivants, avec des appels à un suivi médical international.

La libération controversée d’Adrien Bastard

Le 12 août 2025, la chambre de l’instruction de Paris ordonne la remise en liberté d’Adrien Bastard, malgré l’opposition du Procureur général. Incarcéré à la prison de la Santé depuis avril, il est placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le territoire et obligation de pointer régulièrement. Son avocat, Me Réda Ghilici, a convaincu les juges que ses “garanties de représentation” étaient suffisantes. Bastard clame son innocence, mais cette décision a provoqué un tollé, avec des associations comme La Voix de l’Enfant dénonçant un risque de fuite ou de récidive.
Pierre Robert reste quant à lui détenu, en raison de son rôle présumé de leader. Les investigations se poursuivent, avec des perquisitions en Afrique et des analyses de données numériques.

Réactions et contexte plus large


À Beauvais, le choc est palpable. “C’est inconcevable qu’un tel monstre vive parmi nous”, confie un habitant au Courrier Picard. Des rumeurs non vérifiées circulent sur des liens avec des élites françaises, y compris un cousinage par alliance avec Brigitte Macron, propagées par des sites conspirationnistes mais non étayées par des sources fiables. Ces allégations soulignent toutefois la méfiance croissante envers les réseaux d’influence.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre la pédocriminalité transfrontalière.
En France, des dossiers comme celui de Pierre-Alain Cottineau (un autre réseau démantelé en juillet 2025) montrent une recrudescence des enquêtes. En Afrique, des Ong appellent à renforcer les coopérations judiciaires pour protéger les mineurs des prédateurs étrangers.
Tous les suspects sont présumés innocents jusqu’au jugement. Mais ce scandale, avec son accent sur le Sénégal, rappelle l’urgence d’une justice globale face à l’exploitation des plus vulnérables.

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