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Premier cas d'Omicron: Le Sénégal doit redoubler de vigilance
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Vaccination et Covid-19: Les jeunes ne se font pas prier

Depuis le début de la pandémie, des jeunes n’en avaient cure des vaccins.  Avec cette troisième vague, la donne a changé.  Le  Réseau des volontaires en appui au personnel de santé  engage la sensibilisation. La police elle traque les récalcitrants pour le port de masque.

Depuis quelques temps, la troisième vague de cette covid 19 a  semé le doute dans l’esprit des citoyens.  Des cas de décès qui sont enregistrés à un rythme endiablé. Dans la banlieue dakaroise, de même que dans certaines structures sanitaires, les jeunes ont décidé de faire une ascèse, d’où un changement de comportement. Seul mot d’ordre : se faire vacciner à tout prix.

Depuis le début de la pandémie des citoyens se faisaient prier pour aller se faire vacciner contre cette pandémie. Avec cette troisième vague, la barre des 1000 morts a été franchie.  Suffisant pour  créer un déclic chez la frange jeune qui en se fait plus prier pour aller prendre leur dose. La demande est forte. Les centres de santé prises  d’assaut et ne désemplissent pas. Des jeunes au premier rang et qui veulent  « couper la chaine de contamination du virus à travers la vaccination. »   Il suffit de passer par  la route qui mène au centre de  santé des Hlm  pour s’en rendre. Ce sont des citoyens qui  semblent avoir pris conscience de cette troisième vague  pour se protéger. Beaucoup de personnes ont décidé de se faire vacciner. Des jeunes au premier rang et pensent poursuivre la sensibilisation auprès de leurs camarades. Des femmes, des jeunes en particulier  se sont présentés aux premières heures de la matinée. Ici, il faut s’inscrire la veille  pour avoir sa dose. En file indienne, Eva  Cissé, elle  avait senti des douleurs musculaires avec un  manque d’appétit.  Elle explique avoir perdu le gout et l’odorat. « C’est comme un rhume qui m’empêchait de  me lever. C’est la  que mon mari a décidé  de tout faire afin que je puisse  prendre ma dose », explique-t-elle.

Une nouvelle qui s’est répandue comme une trainée de poudre.  AstraZeneca, Johnson Johnson, peu importe, ici, il suffit jute de prendre sa dose pour espérer se sentir à l’abri du danger. Des personnes du troisième âge aussi  ne se font pas prier. Accompagné de leurs progénitures, des femmes ne se font pas prier. Chacune tente de se frayer un chemin, histoire de s’en procurer. Depuis l’aube, Ndeye Fatou s’est présentée à l’entrée. Refusant de renter sans sa dose, elle argue et jure sur tous les saints avoir écris son nom en premier. Est-ce la psychose  face à un virus qui fait des ravages ? « Oui !  Tout le monde est inquiet. Personne n’ose ne pas prendre sa dose. Il y’en avait pas assez mais là, il faut que les gens comprennent qu’il faut une injection, rien de plus. C’est décourageant quand on vient à pareille heure et renter bredouille. »

Des agents de sécurité préposés à la porte veillent au grain. Ici, l’on ne badine pas avec le port du masque.  Des jeunes qui ont vite fait de se déplacer ont pris leur dose. C’est le cas de   Mbaye Thiam qui s’active dans le commerce. « Je suis en contact avec les personnes  avec des va et viens incessants.  C’est normal de se faire vacciner et c’est suicidaire d’être bien portante et d’être contaminé », fait-il savoir. Vieux Ndiaye lui salue la mobilisation des jeunes et appellent à plus de responsabilité. « Il faut se faire vacciner et contribuer à limiter à la propagation du virus. Je vois que leur implication a tardé  mais elle reste tout de même salutaire  et je  les encourage », témoigne le vieux.

Autre action c’est celle de du Révocap (Réseau des volontaires communautaires en appui aux personnels de santé). Il a décidé de lancer une campagne  de sensibilisation dénommée « démal gnakou Ji » Pour les membres, l’objectif  est de mobiliser deux millions de sénégalais à aller se faire vacciner dans la période de juillet au mois de décembre.  « Avec un nombre de 400 volontaires à travers le pays, il s’agit d’enclencher la sensibilisation », reconnaissent les membres.  Le Réseau communautaire  est sur le terrain pour prêcher la bonne parole afin que les jeunes aillent se faire vacciner. « Il faut une disponibilité des vaccins car les gens hésitent aussi. Il faut équiper le personnel de santé et de les renforcer en oxygène aussi », soulignent-ils.

Port de masque : La police traque les récalcitrants

Si des efforts sont fournis  en vue de sensibiliser les populations sur le port du masque et le respect des gestes barrières, d’autres passent outre  les mesures. Dans quelques coins et autres carrefours de la capitale, les limiers ne badinent pas. Leur fourgonnette remplie de jeunes  qui avaient « jeté » le masque. Tous  risquent une amende ou ne peine selon l’infraction.  Au niveau des grands marchés, comme dans les moyens de transports en commun aussi, ce sont les agents de sécurité de proximité qui veillent aussi au respect du port du masque. Quid à faire des contrôles.

MOMAR CISSE


 

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