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Le collectif des travailleurs de l’entreprise chinoise SINOHYDRO chargé de la pose des conduites du projet de dessalement de l’eau de mer de Mamelle a fait face à la presse pour dénoncer leurs conditions de travail. Selon leur porte-parole, Mouhamadou Moustapha Fall, ces travailleurs n’ont pas de contrat de travail malgré le risque dont ils vivent tous les jours.
Rien ne va plus entre les travailleurs de l’entreprise chinoise SINOHYDRO chargé de la pose des conduites du projet de dessalement de l’eau de mer des Mamelles et leur employeur. Ceci depuis le décès de leur collègue, Alassane Barry sur le chantier d’une manière catastrophique le 30 décembre 2023. Selon leur porte-parole du jour, Mouhamadou Moustapha Fall, il est parti dans des conditions qui pourraient être évitées si toutes les dispositions liées à la sécurité étaient mises en place. « Nous continuons à noter l’injustice et le manque de considérations des chinois avec des renvois sans préavis ni motif valable de (technicien topographe, les agents de sécurité, mécaniciens, électriciens, chauffeurs et des manœuvres), le chantage avec le travail des heures supplémentaires, le non suivi et non pris en charge complète des accidents de travail », s’indigne-t-il. Il donne l’exemple d’un collègue qui a eu un accident sur le chantier et qui a subi une opération hier à 14h. » Mais helas les chinois étaient là-bas à 21H pour payer les factures et ordonnances » se désole le collectif.
Et de poursuivre: « Travaillant dans l’entreprise depuis plus de 3ans pour le développement de notre pays. Nous n’avons jamais eu de contrat valable qui répondent aux normes et exigence de la loi sénégalaise. Aujourd’hui, ils nous mettent sur la table des contrats de chantier qui sont sensés se terminer dans moins de 6 mois où l’on perd tous nos intérêts et nos indemnités ».
Ledit collectif se dit déterminé à se battre et peu importe le prix à payer pour atteindre leurs objectifs. « Nous faisons un appel solennel à toutes les autorités compétentes dans le domaine à savoir Bassirou Dioamay faye, le ministre du travail, l’inspection du travail sans oublier le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement », interpelle-t-il.
