Si le comparatisme est une méthode bien appréciée en sciences humaines, notamment en histoire, il devient un fléau, déroutant, inconvenant, quand il est utilisé, étalé dans nos relations sociales, avec comme unique objectif de faire comme l’autre, qui peut être le parent, l’ami, le voisin et même l’illustre inconnu, c’est-à-dire avoir ce qu’il possède sans tenir compte de nos réelles possibilités. Notre société est aujourd’hui fortement marquée par cette tendance fâcheuse qui amène beaucoup de compatriotes à se comparer à autrui sur le plan surtout matériel.
Or, ce ne sont pas les autres qui doivent évaluer ou valider notre existence, mais nous-mêmes. Savoir ce qui est bien dans sa peau, dans son existence, c’est cela l’essentiel. Il s’agit d’avoir un équilibre intérieur et non de se mirer à travers les prismes sociaux, souvent déformants, de la vie extérieure.
La simplicité volontaire, presque innée, est l’une des plus sûres soupapes de sécurité contre toute velléité de comparatisme socio-économique qui peut conduire à des névroses. Méfions-nous alors des apparences. Avoir le sens des priorités, des nécessités absolues, c’est éviter de sombrer dans la démesure, le matérialisme excessif, exorbitant, qui crée souvent des envies, le goût du paraître et autres comparaisons lesquelles sont souvent à la base d’une mythomanie.
Pourquoi vouloir ressembler à l’autre, se comparer à lui, comme si nous étions en compétition ? Suis-je heureux, réconforté, dans mon statut d’homme et de femme équilibré ?
Telles sont quant au fond quelques-unes des questions, parmi d’autres, que nous devons continuellement nous poser pour asseoir, stabiliser notre existence et ne pas être dans des banalités comme son compte bancaire est bien fourni, il est un habitué des hôtels lambricés, il est propriétaire de parcs automobiles, etc. Il faut à toute femme, tout homme, un équilibre rationnel, se dégager des apparences, désencombrer, dépoussiérer notre existence, notre mode de vie, nos passions souvent malsaines. Ne sautons pas se tromper de règles de vie.
Il s’agit de cultiver une spirale de bonheur social, spirituel, familial, de bien-être de soi et d’estime des autres. Nous n’avons pas le même destin, la même trajectoire socio-économique, ni connus les mêmes angoisses, les mêmes échecs et réussites. Par conséquent, il faut savoir que tout le monde ne réussit pas matériellement et financièrement avec la même élégance, la même aisance, et le brillant n’est pas toujours la réalité.
Certains d’ailleurs, qui ont très trop brillé de mille feux, se sont fanés beaucoup plus tôt, car c’était des paradis instantanés, artificiels. Il n’est jamais tard pour réussir sa vie. Nous devons être libres de notre esprit, dans notre esprit, pour un meilleur entrepreneur autonome et bien-être social.
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